La bête de l'Apocalypse
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© Glénat 2013 - Rodolphe & Rollin |
Le soir venu, un énigmatique visiteur arpente les couloirs de la demeure seigneuriale des ducs d’Anjou pour scruter en toute quiétude L’Apocalypse selon Saint Jean. Pourquoi de telles visites nocturnes alors que, le jour, la tenture est visible de tous ? Quel secret le chef d’œuvre d’Hennequin de Bruges cache-t-il pour mériter une telle attention ?
La vocation des Éditions du patrimoine est de faire connaître les trésors hexagonaux auprès d’un large lectorat, qu’il soit amateur de phylactères ou non. Ainsi, après Carnac, Carcassonne, le Panthéon ou Cluny, et en coproduction avec Glénat, le bras littéraire du Centre des monuments nationaux édite un nouvel opus avec Rodolphe aux cartons et Lucien Rollin à la quenouille.
Le cachet d’un établissement public, s’il s’avère le gage d’une certaine véracité des faits, ne suffit pas à lui seul à réaliser un bon album. C’est ce que démontre, malheureusement, le dernier volet de la collection Caractère. Désillusion d’abord par rapport au scénario : la matière de base est là, dense et riche, mais Rodolphe ne l'exploite qu'au minimum, n'allant jamais vraiment au fond des choses. À cela s’ajoute un dessin qui, certes, fait le travail, sans toutefois conférer à ses planches la justesse et le dynamisme attendus. Au final, ce one-shot passe à côté de son sujet ! La volonté de respecter la trame historique a-t-elle bridé les auteurs ? S'il en est ainsi, ceci est regrettable car ce thriller méritait un traitement plus ésotérique et surtout plus rythmé.
La vocation des Éditions du patrimoine est de faire connaître les trésors hexagonaux auprès d’un large lectorat, qu’il soit amateur de phylactères ou non. Ainsi, après Carnac, Carcassonne, le Panthéon ou Cluny, et en coproduction avec Glénat, le bras littéraire du Centre des monuments nationaux édite un nouvel opus avec Rodolphe aux cartons et Lucien Rollin à la quenouille.
Le cachet d’un établissement public, s’il s’avère le gage d’une certaine véracité des faits, ne suffit pas à lui seul à réaliser un bon album. C’est ce que démontre, malheureusement, le dernier volet de la collection Caractère. Désillusion d’abord par rapport au scénario : la matière de base est là, dense et riche, mais Rodolphe ne l'exploite qu'au minimum, n'allant jamais vraiment au fond des choses. À cela s’ajoute un dessin qui, certes, fait le travail, sans toutefois conférer à ses planches la justesse et le dynamisme attendus. Au final, ce one-shot passe à côté de son sujet ! La volonté de respecter la trame historique a-t-elle bridé les auteurs ? S'il en est ainsi, ceci est regrettable car ce thriller méritait un traitement plus ésotérique et surtout plus rythmé.
La bête de l’Apocalypse se révèle superficiel et sans véritable suspens et ne fera pas date ; ce qui n’est pas le cas de la superbe tapisserie du château d’Angers qui, à certains égards, pourrait être considérée comme l’un des ancêtres de la bande dessinée !
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