Une vie à écrire
Lien avec le site BDGest
© Bamboo 2013 - Félix & Liman |
Et si, à Hollywood, le destin n’existait pas ? Si
tout était écrit, scénarisé dans les moindres détails ? Billy est de
ceux qui imaginent des vies, Scarlett de celles qui les vivent !
Sorti en 2009 sous le titre Hollywood Boulevard, ce qui deviendra la première partie d’Une vie à écrire n'a pas véritablement trouvé son public. Le triptyque initial se
transforme alors en… diptyque, ce qui impose à Jérôme Félix de refondre
intégralement un scénario déjà rédigé. Entre-temps, Ingrid Liman est
partie sur d’autres projets et la parution du second (et dernier) opus
tarde. Les années passant - trois ans et demi - et le consumérisme
ambiant aidant, sa sortie s’avère financièrement et éditorialement
problématique. Finalement, décision est prise de sortir… un one-shot !
Au travers de Scarlett et Billy, le scénariste de L’héritage du diable
s’emploie à décrypter les méandres de l’usine à rêver en Technicolor
qu’est Hollywood. Dans ce nouveau Far-West où le box-office fait plus de
morts que les colts, toutes les victimes sont consentantes pour se
brûler les ailes aux feux des sunlights. À ce petit jeu de massacre, il
demeure cependant difficile de démêler le mythe de la fiction. Entre
affairisme, vices, drogue, meurtres et autres turpides du même acabit,
la probité de Scarlett passerait pour anachronique si, finalement, elle
ne lui ouvrait pas les portes d’un avenir meilleur. Clap de fin !
Dans ce monde où le physique sert à autre chose qu'à impressionner la pellicule, le trait d’Ingrid Liman fait merveille et les silhouettes élancées et terriblement féminines de ses comètes d’un jour sont superbes. Toutefois, le traitement, parfois presque caricatural, de certains représentants de la gent masculine perturbe l’esthétique ambiante de ces quatre-vingt-quatorze-planches.
Au final, Une vie à écrire se révèle (trop) dense dans sa deuxième partie, sans que cela se révèle suffisant pour convaincre.
Dans ce monde où le physique sert à autre chose qu'à impressionner la pellicule, le trait d’Ingrid Liman fait merveille et les silhouettes élancées et terriblement féminines de ses comètes d’un jour sont superbes. Toutefois, le traitement, parfois presque caricatural, de certains représentants de la gent masculine perturbe l’esthétique ambiante de ces quatre-vingt-quatorze-planches.
Au final, Une vie à écrire se révèle (trop) dense dans sa deuxième partie, sans que cela se révèle suffisant pour convaincre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire