En associant, le temps d’un week-end (généralement ensoleillé) musiques et bandes dessinées, le festival Les Courants développe une image décalée en marge de la production traditionnelle.
Coté musique, il suffit de se reporter au site internet du festival pour s’assurer de l’éclectisme d’une programmation qui sait éveiller nos oreilles délicates aux douces mélopées (!) de musiciens qui ont (parfois) du mal à truster les primes times ou la bande FM.
Coté dessin, le festival se décline en deux temps : le samedi est typiquement rural et se déroule dans le très tourangeau village de St Ouen-les-vignes (plus rural, tu meures !) ; l’autre, plus historique a pour théâtre la bonne ville (royale) d’Amboise. Le lieu ne fait pas tout, me direz-vous mais j’ose croire qu’il contribue fortement au succès du festival.
Ici, il y a bien quelques chasseurs de dédicaces mais bien moins qu’ailleurs et l’ambiance y est des plus décontractées, chacun discutant et devisant en prenant le soleil des 1ers jours de juillet. Un festival simple et convivial qui sait proposer une programmation soigneusement dosée mêlant genres, notoriétés et styles avec un bonheur qui frise l’harmonie.
J’invite donc (en 2012) les aficionados à venir flâner sur les bords de la Ramberge (le samedi) ou à déambuler en la demeure de Léonard de Vinci (le dimanche).
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