© Futuropolis 2017 - Bonin |
La pandémie d’amorostasie continue de s’étendre et ce malgré les mesures
prophylactiques mises en œuvre par les autorités. L’amour est un mal
contre lequel il faut désormais s’immuniser…
À l’évidence le dénouement
proposé par Cyril Bonin n’aurait pas pâti de plus de densité et de
complexité… plutôt que de sombrer dans les bons sentiments et le happy
end général aussi inexpliqué que soudain : le romantisme a ses canons
dont il est difficile de s’extraire. Alors soit, ceci permet de
stigmatiser les travers d'une époque et de dénoncer la bipolarité d’une
société capable d’aduler le soir ce qu’elle vouait aux gémonies le matin
même, mais l’ensemble manque singulièrement de passion. L’amour
n’est-il que retenue et bienséance à l’image d’un crayonné tout en
douceur et en élégance ?
Suite et fin d’Amorostasia dont l’évanescence
du trait ne peut faire oublier un final qui marque le pas sur le
crescendo initié par les deux albums précédents.
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