© Glénat 2017 - Chen, & Benitez |
She’s back ! Celle qui devrait d’ici peu remplacer Super Jaimie dans le
cœur des amoureux de bio-mécanique est de retour !
Joe Benitez, bien
évidemment, mais également et encore Martin Montiel, M.M. Chen, Mike
Garcia ou Michael Heisler, sans oublier Peter Steigerwald et Beth Sotelo
: ils sont venus, ils sont tous là pour ces deux nouvelles graphiques
de la divine égérie du steampunk. En cette fin d’année, la Dama de la
muerte retiendra plus particulièrement l’attention. Parue judicieusement
à l'approche de Novembre, cet arc narratif fait écho à notre Toussaint
nationale, les mariachis en plus, et trouve une étrange résonance en
cette veille de Noël avec le Coco de Walt Disney. Quoiqu’il en soit, ce
dernier opus est du meilleur cru et justifie la tournée promotionnelle
et hexagonale de son créateur.
Sur le fond, les deux histoires
voient le petit univers de la belle lady prothésée s’enrichir d’un
nouveau coéquipier dans Les garçons perdus de West Abbey et, plus
généralement, d’une profondeur psychologique qui relève des Complexes
plutôt que de la logique binaire. Coloré, dense et luxuriant, foisonnant
de détails, le dessin de Benitez et Montiel devient plus expressif et
leur découpage donnera des migraines ophtalmiques aux plus fragiles
tandis que le lettrage de Michael Heisler fera la joie des opticiens.
Mélangeant légendes aztèques et tradition mexicaine tout en les
saupoudrant de fantastique et de hors-la-loi sanguinaires, ce volet ne
renie pas ses vieilles recettes, mais dégage un petit quelque chose qui
l’inscrit dans la réalité du moment et laisse à croire que Joe Benitez y
a mis du sien plus que de coutume.
Égale à elle-même Lady Mechanika
propose un quatrième opus de ses aventures qui ravira les converti(e)s à
sa cause et pourrait rallier quelques septiques qui découvriront dans La Dama de la muerte une expressivité des regards rare dans un Comic.
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