Ecolomancho : 1. Eternelle banquise
© Pat à pan 2013 - Parno & Jicé |
En cette période estivale, le réchauffement planétaire est redevenu un sujet de saison. Il est vrai que de tout temps, la météo a toujours su s’imposer dans les discussions !
Il y a plus d’un an, le superbe Saison brune de Philippe Squarzoni marquait les esprits. Richement illustré et documenté, ce one shot interpellait sur le désastre climatique vers lequel l’Humanité court à grandes enjambées. Mais, à bien réfléchir, pour influer sur le cours des choses, la cible à privilégier est-elle encore celle des quadragénaires à la fibre écologique ? Ne faudrait-il mieux pas s’intéresser aux jeunes générations, puisqu’in fine ce sont elles qui devront assumer l’héritage généreusement légué par leurs aïeuls ?
À la première prise en main, c’est ce parti que semble adopter Ecolomancho. Impression trompeuse ! Si le graphisme de Jicé s’avère à la portée de quelques charmants bambins, l’humour - à froid - des strips de Parno s’adresse résolument à leurs parents. Compilation de courts sketchs noirs et glacés ayant pour fil conducteur les états d’âme des habitants - atypiques - du Pôle, l’ensemble peine toutefois à trouver un semblant de cohérence et un véritable rythme.
Un album dont les brèves histoires pourraient agréablement rafraichir les dernières pages de la presse régionale en cette période estivale et qui prêtera à sourire, avec un rien de mauvaise conscience, sur notre société en général et sur la banquise en particulier.
Il y a plus d’un an, le superbe Saison brune de Philippe Squarzoni marquait les esprits. Richement illustré et documenté, ce one shot interpellait sur le désastre climatique vers lequel l’Humanité court à grandes enjambées. Mais, à bien réfléchir, pour influer sur le cours des choses, la cible à privilégier est-elle encore celle des quadragénaires à la fibre écologique ? Ne faudrait-il mieux pas s’intéresser aux jeunes générations, puisqu’in fine ce sont elles qui devront assumer l’héritage généreusement légué par leurs aïeuls ?
À la première prise en main, c’est ce parti que semble adopter Ecolomancho. Impression trompeuse ! Si le graphisme de Jicé s’avère à la portée de quelques charmants bambins, l’humour - à froid - des strips de Parno s’adresse résolument à leurs parents. Compilation de courts sketchs noirs et glacés ayant pour fil conducteur les états d’âme des habitants - atypiques - du Pôle, l’ensemble peine toutefois à trouver un semblant de cohérence et un véritable rythme.
Un album dont les brèves histoires pourraient agréablement rafraichir les dernières pages de la presse régionale en cette période estivale et qui prêtera à sourire, avec un rien de mauvaise conscience, sur notre société en général et sur la banquise en particulier.
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