© Les Humanoïdes 2015 : Masmondet & Xiaoyu |
Captif du Baron, Jin ne doit son salut qu’à l’intervention inopinée de Mo et Hélène. Toutefois, la route vers Paris est semée d’embûches et, pour l’instant, l’important n’est pas la destination finale mais le chemin qu’il reste à faire pour y parvenir.
Tiré du roman de Julia Verlanger, L’autoroute sauvage s’attache à suivre les pérégrinations d’une ex-Groupée et d’un Solitaire à travers une France post-apocalyptique qui - à bien des égards - semble être revenue plus de mille ans en arrière.
Kilomètre sang donne dans le sanglant. Un scénario classique, mais qui possède le mérite de faire le travail correctement. Tous les ingrédients du genre sont là, du héros traumatisé à l’héroïne prête à tout endurer pour retrouver sa sœur, du compagnon de route plein de ressources aux méchants plus sadiques les uns que les autres ! Cerise sur le gâteau, l’approche graphique de Zhang Xiaoyu et - surtout - sa mise en couleur dynamisent véritablement le récit et installent ce road-movie dans un rythme et des tonalités pas forcément des plus désagréables.
Kilomètre zéro devrait conclure cette balade romantique :
- Lui, remonte là-haut vers le brouillard,
- Elle, ne descendra plus dans le midi !
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