© Dargaud 2017 - Zidrou & Porcel |
Revenant chantant d’Jérusalem ! Lem ! Lem !
En son fief de Porcelle ! Celle ! Celle !
C’est en voyant femme et enfants ! Ents ! Ents !
Que Brayard compris fort tardiv’ment ! Ment ! Ment !
Que la route est sa maison ! Zon ! Zon !
Plus que de raison ! Zon ! Zon !
En son fief de Porcelle ! Celle ! Celle !
C’est en voyant femme et enfants ! Ents ! Ents !
Que Brayard compris fort tardiv’ment ! Ment ! Ment !
Que la route est sa maison ! Zon ! Zon !
Plus que de raison ! Zon ! Zon !
Après le superbe Les Folies Bergère et l’intéressant Bouffon, voici que le duo Zidrou / Porcel récidive avec Chevalier Brayard.
Cette
fois encore, il est question de Moyen-Âge, de Croisades plus
particulièrement et, à son habitude, Zidrou en profite pour délivrer une
petite leçon de vie. Toutefois, il manque quelque chose d’essentiel à
cet album… une âme. Le choix d’un trio iconoclaste autant qu’improbable,
de nombreuses allusions relevant de la private joke, quelques échanges
aussi tranchants que savoureux (voire anachroniques) ne suffisent
cependant pas à faire de cette petite histoire… une belle histoire.
Certes, le scénariste belge concocte un récit à sa manière et un
dénouement à l’avenant, mais il ne peut être question ici de Monty
Python comme annoncé. Accumulant les figures de style à la recherche
d’effets tragico-comiques, cette troisième collaboration belgo-ibérique
marque le pas sur les précédentes, mais reste toutefois de bonne facture
avec un Francis Porcel qui se fend d’une belle brochette de
protagonistes aux faciès empreints d’un crétinisme plus vrai que nature.
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